Réalisateur : Samira Makhmalbaf
Scénaristes : Samira Makhmalbaf, Mohsen Makhmalbaf
Photo : Ebrahim Gafori
Montage : Mohsen Makhmalbaf
Son : Behroz Shahamat
Musique : M.R. Darvishi
Interprètes : Agheleh Rezaie, A. Yousefrazi, Razi Mohebi, Marzieh Amiri
Production :
Makhmalbaf Film House
Exception Wild Bunch
Bac Films
Distributeur :
Bac Films
88 rue de la Folie Mericourt
75011 Paris
Tél : 01.53.53.52.52
Fax : 01.53.53.06.73
Mail : [email protected]
www.bacfilms.com
Année : 2003
Diffusion : 2006
35 mm, Couleur, 106 mn
v.o. persan s.t.f.
Sélection officielle Cannes 2003
Prix du Jury
Prix du jury oecuménique
Après la chute des Talibans en Afghanistan, les écoles ouvrent à nouveau pour les filles. Trois personnages sont au centre de ce film, dont le titre est emprunté à un poème de Garcia Lorca : un vieil homme, symbole de l’Islam intégriste, sa belle-fille, mère d’un bébé mourant et sa fille Noghreh, jeune étudiante qui rêve d’émancipation au point de vouloir devenir Présidente de la République.
Noghreh, éprise de liberté dans un pays où la culture traditionnelle désapprouvait que les femmes sortent, est magnifiquement interprétée par une jeune enseignante veuve et mère de trois enfants.
Samira Makhmalbaf a voulu après le tumulte médiatique de l’après 11 septembre comprendre la situation des Afghans en réalisant un film à la fois réaliste et poétique.
“Le cinéma ne connaît pas les frontières... Le film ne concerne pas seulement l’Afghanistan... Les Talibans ne sont pas seulement le groupe qui a dirigé l’Afghanistan pendant plusieurs années. Les Talibans sont l’expression de notre propre arriération...” Samira Makhmalbaf
L'école, et plus particulièrement la figure de l'institutrice, constituent des motifs récurrents dans le cinéma de Samira Makhmalbaf. Le référent éducatif, qui joue le rôle essentiel de passeur, incarne la lutte contre l'obscurantisme mis en place par les fondamentalistes.