Réalisateur : Ebrahim Forouzesh
Scénariste : Ebrahim Forouzesh d’après L’Histoire de cette jarre de Houshang Moradi Kermani
Photo : Iraj Safavi
Son : Hassan Zahedi, Changiz Sayad
Montage : Changiz Sayad
Musique : Mohammad Reza Aligholi
Interprètes : Behzad Khodaveisi, Fatemeh Azrah, Abbas Khavaninzadeh, Alireza Haji-Ghasemi, R. Moila-Abbasi, Hassein Balai
Production : Ali Reza Zarrin, Institut pour le Développement des enfants et des jeunes adultes
Distributeur :
Cinema Public Films
84 rue du président Wilson
92300 Levallois Perret
Tél : 01.41.27.01.44
Fax : 01.42.70.06.65
Mail : [email protected]
www.cinemapublicfilms.com
Année : 1992
Diffusion : 2003
35 mm, Couleur, 86 mn
v.o. farsi s.t.f.
Léopard d’or au Festival International du Film de Locarno - 1994
Primé à Téhéran, Dunkerque, Aubervilliers, Sao Paulo, Belfort
L’école d’un village iranien aux portes du désert. Au fond de la cour, sous un arbre qui la maintient à l’ombre, est posée une grande jarre de grès à laquelle, régulièrement, tous les écoliers viennent boire. Mais, un jour, cette jarre commence à fuir. Le maître d’école a beau faire la demande d’une nouvelle jarre, il sait fort bien qu’il faudra du temps pour la recevoir. L’un des élèves annonce alors à l’instituteur que son père serait à même de la réparer. Mais ce dernier refuse, prétextant qu’il a beaucoup d’autres choses à faire... Poussé par sa femme et son fils, il se rend tout de même à l’école afin d’examiner la jarre. Pour colmater la brèche, il lui faut en particulier beaucoup de blanc d’oeuf. Les enfants cherchent donc le plus d’oeufs possible à ramener à l’école le lendemain, tant et si bien que le bruit court au village que le maître mange les oeufs frais des habitants. Pour faire taire ces bruits, l’instituteur invite tous ses élèves à revenir le lendemain avec un morceau de pain ; et au matin, il leur distribue à chacun un peu de jaune d’oeuf cuit.
Deuxième film d’Ebrahim Forouzesh, après La clé, ce film dédié à tous les enfants du désert, s’adresse aux enfants du monde entier. Autour d’une histoire simple, jouée par les habitants du village, La jarre est une parabole sur le pouvoir, l’égoïsme, la solidarité.