Buong, analphabète, vole des chiens pour les servir aux clients du restaurant dont il est propriétaire. Les villageois le chassent du village. Il part dans la jungle en compagnie de son neveu Ngoc, jeune diplômé de l'Université, et d'autres membres de sa famille. Ils travaillent comme bûcherons pour Thuyet, un trafiquant brutal et avare. La fille de ce dernier, Quy, éprouve de tendres sentiments pour Ngoc, ce qui contrarie le rustre Buong. Le climat est de plus en plus tendu, voire oppressant.
A des scènes réalistes dures succèdent d'autres, sentimentales. Vuong Duc montre dans ce film le travail autant que la nature.
"J'ai voulu plonger le spectateur dans la réalité de la jungle tropicale du centre Vietnam, où bêtes sauvages et serpents venimeux peuvent surgir à chaque pas, où un ruisseau paisible peut à tout moment vous engloutir, où le climat, l'ambiance, la flore semblent réveiller en chacun de nous ce qui reste de sauvage, faisant de chaque homme un danger pour les autres. Dans une société civilisée, il n'y a rien de plus féroce, de plus horrible que la loi de la jungle... Les Coupeurs de bois, histoire de duperies dans le milieu de modestes travailleurs, peut se lire comme une allégorie." Vuong Duc.