Réalisateur : Masaki Kobayashi
Scénariste : Shinobu Hashimoto d'après une histoire de Yasuhiko Takiguchi
Photo : Yoshio Miyajima
Montage : Hisachi Sagara
Musique : Toru Takemitsu
Interprètes : Tatsuya Nakadai, Rentaro Mikuni, Shima Iwashita, Akira Ashihama
Production : Shochiku
Distributeur :
Carlotta Films
9 Passage de la Boule Blanche
75012 Paris
Tél : 01.42.24.10.86
Fax : 01.42.24.16.78
Mail : [email protected]
www.carlottafilms.com
Année : 1962
Diffusion : 2009, 1997
35 mm, N&B, 135 mn,
v.o. japonaise s.t.f.
Un matin de mai, le clan Iyi reçoit la visite impromptue de Hanshiro Tsigumo, rônin errant. L'homme n'a qu'une seule requête : il souhaite emprunter leur cour pour se faire hara-kiri. Le chef du clan Iyi souhaite alors entendre son histoire, et surtout connaître les raisons qui l'ont poussé à prendre une telle décision. Hanshiro commence son récit : quelques mois plus tôt, ce même clan Iyi recevait la visite d'un jeune rônin très pauvre, Motome Chijiwa. Celui-ci leur avait également demandé se faire hara-kiri... à moins que le clan ne lui donne un peu d'argent pour l'en dissuader. Le chef du clan refusa et obligea même le jeune rônin à suivre le rituel le plus douloureux, où l'arme utilisée n'est pas en acier mais en bambou. Hanshiro révèle au clan médusé que le jeune rônin n'était autre que son propre gendre et qu'avant de se faire lui aussi hara-kiri, il vient réclamer vengeance. Le film, spectaculaire critique des codes guerriers du Japon féodal, parabole sur l'idéal chevaleresque que Kobayashi exècre est aussi très ancré dans l'histoire troublée du Japon d'après guerre. Tourné en Grandscope noir et blanc, alors que c'est la grande époque de la couleur au cinéma, Hara-kiri est une splendeur visuelle. Chaque image composée comme un tableau fait de ce film un véritable chef-d'œuvre du septième art.