Rose rouge, rose blanche
(Hong meigui, bai meigui)
de Stanley Kwan
Hong Kong, Chine
Hommage à Stanley Kwan en sa présence
Réalisateur : Stanley Kwan
Scénaristes : Edward Lam, Liu Heng d'après le roman de Eileen Chang
Photo : Christopher Doyle
Montage : Brian Schwegmann
Décors : Pan Lai
Musique : Johnny Chen
Interprètes : Joan Chen, Winston Chao, Veronica Yip, Zhao Chang, Shi Ge, Shen Tong-hua
Production : Hoi Wong
Distirbuteur : Trigon Films
Année : 1994
Diffusion : 2008
35 mm, Couleur, 110 mn,
v.o. mandarin, shanghaïen s.t.f.
Inédit
Chen Bao perd sa virginité alors qu’il fait ses études en Europe. Dès lors, il connaîtra peu de femmes et n’aura que des relations superficielles. Seules deux femmes auront une réelle importance dans sa vie. De retour à Shanghai, il fait la connaissance de Jiao Rui, la femme de son meilleur ami. Il en tombe amoureux et l’appelle sa “rose rouge”. Mais la passion débridée qui les unit et l’amour fou qu’ils vivent lui fait peur. Il la quitte et quelque temps plus tard épouse En Li, jeune fille fade et docile qu’il appelle sa “rose blanche”. Il n’éprouve pour elle que du mépris. Quelles émotions peut-on ressentir quand toute sa vie est soumise au seul devoir de respectabilité et à sa carrière professionnelle? Lorsque ses besoins de tendresse sont trop forts, il fréquente les prostituées, entre déjeuner et réunion de travail. Ces deux femmes représentent les deux pôles de son monde sentimental. Il ne pourra en fin de compte jamais combler le vide laissé par sa “rose rouge”.
Stanley Kwan a su avec ironie cerner la personnalité de cet homme égocentrique. La collaboration avec Christopher Doyle donne au récit un style narratif suggestif, vibrant d’émotion.