L'Empire de la passion
(Ai no borei)
de Nagisa Oshima
Japon, France
150e anniversaire France-Japon
Amour et passion
Réalisateur : Nagisa Oshima
Scénariste : Nagisa Oshima
Photo : Yoshio Miyajima
Décors : Jusho Toda
Musique : Toru Takemitsu
Interprètes : Kazuko Yoshiyuki, Tatsukga Fugi, Takahiro Tamura, Takuzo Kawatni, Akiko Koyoma, Taiji Tonoyoma, Sumie Sasaki
Production : Mark Burton, Sunil Doshi, Jit Joshi, Anatole Dauman
Distributeur :
Tamasa Distribution
122 rue de la Boétie
75008 Paris
Tél : 01.43.59.01.01
Fax : 01.43.59.64.41
Mail : [email protected]
www.tamasadiffusion.com
Année : 1978
Diffusion : 2008, 2004
35 mm, Couleur, 108 mn,
v.o. japonais s.t.f.
Prix de la mise en scène - Cannes 1978
Un village japonais, non loin de Tokyo, en 1895, à l’ère Meiji. Gisaburo, conducteur de pousse-pousse, est un homme vieilli, usé, abruti par le travail. Chaque soir, sa femme, Seki, qui a gardé toutes les apparences de la jeunesse, l’accueille, le baigne, le masse et lui offre du saké pour lui faire oublier sa fatigue, sa misère. Epuisé, Gisaburo n’a plus la force d’honorer cette femme soumise mais insatisfaite. Le jeune Toyoji, ayant terminé son service militaire, est de retour au village. Après une cour pressante, lui et Seki deviennent amants. Leur passion est partagée. Gisaburo doit disparaître. Ils étranglent Gisaburo, très éméché, et jettent son corps dans un puits désaffecté dans la forêt. Les amants, sous la pression villageoise, ne peuvent plus s’aimer librement. Le fantôme de Gisaburo apparaît. Les soupçons naissent, les rumeurs circulent...
C’est un fait divers passionnel et tragique, une “histoire d’amour et de sang” qui a inspiré le film à la fois très proche et très différent du film précédent de Nagisa Oshima, L’empire des sens.
“L’empire de la passion (prix de la mise en scène à Cannes en 1978) est une version toute personnelle du Facteur sonne toujours deux fois transposé dans l’univers du film de fantôme nippon par la magie plastique du grand opérateur Miyajima Yoshio, et l’extraordinaire partition de Takemitsu Tôru.” Max Tessier