Réalisateur : Okiura Hiroyuki
Scénariste : Mamoru Oshii
Animateur clé : T. Nishio
Animation : K. Kamiyama
Photo : H. Shirai
Production : Bandai Visual, Production IG
Distributeur :
CTV International
Année : 1999
35 mm, Couleur, 98 mn,
v.o. japonais s.t.f.
Tokyo : fin des années 50. Dans un Japon libéré de ses occupants, la croissance économique est forte. Pourtant, chômage, insécurité, opposition de plus en plus puissante se cache derrière cet ordre apparent. Fuse est l’un des membres de l’Unité Panzer, division de la Posem (Police de Sécurité Métropolitaine) force dont le but est de maitriser par tous les moyens les désordres dans Tokyo. Fuse, programmé pour tuer, est pourtant un jour incapable d’abattre une jeune rebelle, « Petit Chaperon Rouge », qui se suicide avec la bombe qu’elle transportait. Alors qu’il est déchu, il fait la connaissance de la sœur aînée de la jeune fille et en tombe amoureux. Fuse est-il bien maître de toutes ses rencontres, de tous ses actes ?
« Jin-Roh est un conte fantastique ancré dans un contexte historique précisément daté ». C’est un thriller politique de rétro-fiction dans lequel le personnage central est l’instrument d’un complot fomenté par les autorités. Mais c’est aussi un drame humain, l’histoire d’un amour impossible entre un homme qui n’a pas droit aux sentiments et une jeune femme apparemment innocente. Le conte oral du Petit Chaperon Rouge sert de fil conducteur à la trame.
« Je voulais écrire une histoire qui parle de notre société, de ses excès, mais aussi de la bestialité qui sommeille en chacun de nous. Je voulais également exprimer que la passivité et la cohérence nous poussent parfois à nous comporter comme des moutons. Des loups sont là pour nous manger … » M. Oshii.
La production de Jin-Roh a duré trois ans. C’est l’un des tout derniers films d’animation réalisé traditionnellement à la main.