Réalisateur : Rajan Khosa
Scénariste : Rajan Khosa, R. Mukherjee
Photo : Piyush Shah
Son : V. Joglekar
Dcor : A. Behl
Interprètes : Kitu Gidwani, B. Gosain, B.C. Sanyal, R. Bano, K. Jee
Production : Pandora Film
Distributeur :
Pierre Grise
Année : 1996
Diffusion : 1999
35 mm, Couleur, 87 mn,
v.o.s.t.f.
Prix du Public et de la Meilleure Actrice au Festival des 3 Continents de Nantes, 1997
Pallavi, jeune femme indienne de la bonne société, étudie avec sa mère le chant et la musique classique afin de perpétuer la tradition orale sacrée. Elle ne parvient à égaler sa mère et professeur, et perd la voix au décès de celle-ci. Elle a la chance d’avoir auprès d’elle un mari aimant et attentionné ; cela ne suffit pas, elle sait qu’elle ne pourra continuer à chanter qu’en rencontrant celui qui fut le gourou de sa mère : Baba. C’est une petite fille qui lui permet d’approcher le Maître, de découvrir grâce à lui les mystères du silence, et de réveiller la voix perdue.
C’est un très beau premier long métrage d’un jeune réalisateur indien qui a su rendre hommage aux arts traditionnels tout en sachant éviter le piège de l’exotisme. Tout comme Le Salon de musique de S. Ray, La Danse du vent évoque l’Inde partagée entre traditions et modernité.
« La Danse du vent se passe aujourd’hui à New Delhi, où cette tradition sacrée de la musique s’est transmise de Maître à disciple, de parent à enfant, survivant aux tentations et à l’argent facile de l’industrie musicale » Raja Khosa.