Réalisateur : Abbas Kiarostami
Scénariste : Abbas Kiarostami
Photo : Hossein Djafarian, Farhad Saba
Montage : Abbas Kiarostami
Interprètes : Mohamad Ali Keshavarz, Farhad Kheradmand, Zarifeh Shiva, Hossein Rezai
Production : Abbas Kiarostami
Distributeur : MK 2
Année : 1994
Diffusion : 1995
35 mm, Couleurs, 103 mn, v.o.s.t.f.
Une équipe de cinéma arrive dans un village au nord de l’Iran, dévasté par un tremblement de terre, pour réaliser un film. Hossein, un jeune maçon joue un petit rôle dans le film. Par le fait du hasard, sa partenaire est Farkhondé, une jeune fille du voisinage dont il est amoureux. Les parents de celle-ci ont refusé le mariage car Hossein ne possède pas de maison. Maintenant aucune maison n’est intacte, les parents de Farkhondé sont morts et sa grand-mère refuse toujours la demande d’Hossein. Celui-ci insiste, poursuit son aimée pour obtenir une réponse.
Akira Kurosawa, qui admire le cinéma de Kiarostami, dit qu’il est difficile de parler de ses films, qu’il suffit en fait d’aller les voir pour comprendre qu’ils sont tout simplement merveilleux : « Quand Satyajit Ray est mort, j’étais très triste. Et puis, j’ai vu les films de Kiarostami, et j’ai pensé que Dieu avait envoyé celui qu’il fallait pour le remplacer ».
« Je me demande pourquoi les films des pays qui ont une longue histoire cinématographique me semblent moins bons aujourd’hui, alors que ceux des pays qui ont une culture cinéma plus récente sont formidables. C’est une question que je me pose surtout lorsque je vois les films de Kiarostami ».
Au Travers des oliviers enrichit, approfondit avec les plus simples outils la vérité du cinéma, visible déjà dans les films précédents, par le mélange entre le passé et le présent, la fiction et le documentaire, la réalité et l’artifice.