Conte des chrysanthèmes tardifs
(ZANGIKU MONOGATARI)
de Mizoguchi Kenji
Japon
Liberté, Égalité, Créativité
Réalisateur : Mizoguchi Kenji
Scénario : Kawaguchi Matsutarô, Yoda Yoshikata d’après le roman de Muramatsu Shofu
Photo : Fuji Yozo, Miki Shigeto
Musique : Fukai Shiro, Ito Senji
Interprètes : Hanayagi Shotaro, Mori Kakuko, Takada Kokichi, Kawarazaki Gonjuro, Umemura Yoko, ArashiTokusaburo
Prod : Shōchiku
Distribution :
Carlotta Films
5-7 Impasse Carrière-Mainguet
75 011 Paris
tél : 01 42 24 10 86
[email protected]
www.carlottavod.com
Année : 1939
Diffusion : 2020
DCP, Noir et blanc, 143 mn,
v.o. japonais s.t.f.
Tokyo à la fin du XIXe siècle. Kikunosuke, jeune acteur de kabuki extrêmement populaire, jouit d’un énorme succès auprès des femmes. Il est en réalité un piètre comédien, ce que personne n’a le courage de lui dire, car il est le descendant d’une célèbre lignée d’acteurs. Seule Otoku, la bonne de la famille, ose lui parler franchement et l’incite à travailler davantage son jeu. Les deux jeunes gens se rapprochent progressivement. Lorsque la famille de Kikunosuke découvre leur amour, Otoku est immédiatement renvoyée chez elle. Le jeune acteur décide alors de quitter Tokyo pour partir rejoindre sa bien-aimée à Osaka.
Mizoguchi brosse un éblouissant portrait de femme, sacrifiée au nom de l’idéal artistique. Le cinéaste choisit de rendre hommage au théâtre japonais, à son éclat mais aussi à sa cruauté, à travers le récit de ce jeune acteur de kabuki, Kikunosuke Onoe, inspiré d’une histoire vraie. Il instaure ici une forme nouvelle de langage cinématographique, aussi singulière que poétique, avec ses cadrages extrêmement travaillés et ses multiples plans-séquences dans lesquels les protagonistes sont au centre de chaque mouvement de caméra.
La création artistique, malgré le poids des contraintes sociales, peut être libérée par la force de l’amour.
Agat Film & Cie,
Alma Films, Depo Film