Scénario : Kôji Fukada, d'après la pièce de Hirata Oriza
Photo : Ashizawa Akiko
Montage : Urabe Naohiro
Son et musique : Jo Keita, Chinso Son, Yoshikata Junji
Interprètes : Bryerly Long, Geminoid F, Arai Hirofumi, Noëmi Nakai, Murakami Nijiro, Murata Mariko, Jérôme Kirchner, Irène Jacob
Production :
Phantom Film
Tokyo Garage
Distribution :
Survivance
15 rue des bigots
92 190 Meudon
Guillaume Morel
06 74 86 38 95
09 80 61 59 06
[email protected]
Année : 2015
DCP, Couleur, 112 mn, v.o. japonais, français, anglais, allemand s.t.f.
Sélection Officielle au Festival de Rotterdam
Sélection Officielle au Festival de Tokyo
Le Japon est victime d’attaques terroristes sur ses centrales nucléaires. Irradié, le pays est peu à peu évacué vers les états voisins. Tania, atteinte d’une longue maladie et originaire d’Afrique du Sud, attend son ordre d’évacuation dans une petite maison perdue dans les montagnes. Elle est veillée par Leona, son androïde de première génération que lui a offert son père. Toutes deux deviennent les dernières témoins d’un Japon qui s’éteint à petit feu et se vide par ordre de priorité, parfois selon des critères discriminatoires. Mais doucement, l’effroi cède la place à la poésie et la beauté.
« Il y a deux éléments particulièrement contemporains dans Sayonara. La première chose, c’est le problème des centrales nucléaires. C’est quelque chose de tout à fait réaliste, qui pourrait se dérouler en Chine comme en France. La deuxième chose concerne l’androïde. Le film décrit un monde où la plupart des familles a un androïde. Là aussi, c’est réaliste : l’année dernière, on a commencé à vendre au Japon un androïde pour la famille. La situation du film, avec un humain qui meurt auprès de son robot, peut se passer dans le Japon contemporain. » Kôji Fukada