Cinq filles et une corde
(Qu jia nu)
de Yeh Hung-wei
Taiwan
Regard sur le cinéma taïwanais
Croyances et superstitions
Réalisateur : Yeh Hung-wei
Scénaristes : Yeh Hung-wei, Lau Chia-hua, Xiao Mao
Photo : Yang Wei-han, Lee Yi-shu
Musique : Zhao Jiping
Interprètes : Yang Chieh, Wang Hsiu, Wu Pei-yu, Lu Yuan-chi, Ai Jing
Production : Hsu Feng
Contact copie :
Bureau de Représentation de Taipei en France
Mail : [email protected]
Année : 1991
Diffusion : 2010, 2000
16 mm, Couleur, 123 mn,
v.o. mandarin s.t.f.
Grand Prix Festival des 3 Continents - Nantes 1991
Avec le soutien du Bureau de Représentation de Taipei en France et du GIO
Cinq jeunes filles grandissent dans un village reculé de la Chine. La femme, comme c’est la tradition depuis des siècles, est totalement méprisée. Elle dépend entièrement des hommes, qu’ils soient son père ou son mari. Mingtao va être mariée contre son gré à un homme qu’elle n’a jamais vu. Aiyue souffre pour sa grand-mère qui observe de loin le repas organisé à l’occasion de ses soixante dix ans auquel elle n’a pas le droit de participer, puisque femme. Xexiang assiste à la mise à mort de sa belle-sœur et de son amant. Gui Juan est venue voir sa sœur qui va accoucher : on préfère sacrifier la femme à l’enfant. Jinmai souffre pour sa tante répudiée pour n’avoir pas su donner un enfant à son mari. Sachant qu’un sort identique les attend, pour y échapper, le 9 septembre, jour des morts, les cinq jeunes filles s’habillent du rouge rituel et se rendent au temple.
C’est un des premiers films de Taiwan à avoir été entièrement tourné en Chine continentale. 4 actrices taiwanaises et une débutante chinoise jouent les rôles principaux.