Réalisateur : Kenji Mizoguchi
Scénariste : Y. Yoda
D'après le roman de Kanji Kunieda.
Photo : Shigeto Miki
Montage :
Son :
Musique : Hisato Osawa, T. Mochizuke
Interprètes : M. Bando, K. Tanaka, K. Bando, H. Kawasaki, T. Izuka, K. Kusashima, K. Takamatsu, H. Ohara
Production : Shôchiku-Kyôtô
Distributeur :
Alive
45 rue de Turenne
75 003 Paris
Tél : 01 42 74 18 72
fax : 01 42 74 18 66
Année : 1946
Diffusion : 2001
35 mm, noir et blanc, 93 mn, v.o. japonais s.t.f.
Au XVIIIe, le jeune Seinosuke décide d’intégrer Kano, la célèbre école d’art pour y devenir le disciple du peintre Utamaro. Celui-ci est un des spécialistes du portrait de femme. Il aime dessiner sur la peau de ses sublimes modèles avec lesquels il entretient des rapports ambigus, le plaçant au milieu d’un tourbillon passionnel qui va bientôt le dépasser. Yoda, scénariste du film écrit : « Le peintre s’attachait à la personnalité des femmes, notamment des prostitués dont il défendait l’aspiration à la liberté. Cde n’est pas seulement les formes de ses modèles qui lui importaient. Il aimait converser avec elles, recherchant leur beauté intérieure ». Premier Jidai-Geki (film en costumes) d’après guerre pour Mizoguchi, Cing femmes autour d’Utamaro a eu beaucoup de problèmes avec la commission de censure des occupants américains. Utamaro, lui aussi avait eu beaucoup d’ennuis avec les autorités, allant même en prison en raison de tableaux jugés obscènes. A travers la vie du peintre d’estampes Utamaro, Mizokuchi nous donne sa vision personnelle du Japon d’après-guerre et ce peintre qu’il fait revivre c’est un peu lui.
« Ce film prouve que l’art de Mizoguchi n’était pas mort pendant les années sombres de la guerre et qu’il était toujours lié à sa vie d’artiste exigeant ». Max Tessier.