Réalisateur : Daniel Schmid
Scénariste :
Photo : Renato Berta
Montage : Daniela Roderer
Son : Dieter Meyer, Yuki Kajitani, N. Kikuchi
Musique :
Interprètes : T. Bando, H. Takehara, H. Sugimura, K. Ohno
Production :
Eurospace (Tokyo)
T&C Film (Zurich)
Distributeur :
Pierre Grise Distribution
2l avenue du Maine
75 015 Paris
Tél : 01 45 44 20 45
Fax : 01 45 44 oo 40
Année : 1995
Diffusion : 2001
35 mm, couleur, 90 mn, v.o.s.t.f.
Dans le théâtre japonais, ce sont traditionnellement les hommes qui tiennent le rôle des femmes ; on les appelle les « Onnagata ». Tamasaburo Bando est l’un d’entre eux, peut-être le plus grand, peut-être le dernier. Daniel Schmid dans Visage écrit signe un film que l’on pourrait qualifier de documentaire, mais qui n’est toutefois ni un film sur le Japon, ni un film sur le théâtre Kabuki. Cette approche se déroule en quatre temps : dans le prélude, on assiste à la danse du serpent ivre « Orochi », le plus ancien mythe japonais. Une deuxième partie documentaire, « Tamasaburo Bando et ses idoles » montrent la rencontre avec la geisha et danseuse Han Takehra, avec l’actice de cinéma Haruko Sugimura et avec Kzuo Ohno, le grand danseur de Butoh. L’acte suivant, « Twilight Geisha », présente une variation enjouée sur le thème de la geisha. Dans la quatrième et dernière partie, Tamasaburo Bando danse une pièce de Kabuki intitulée « Sagimusume » ; l’histoire de la réincarnation d’une jeune fille par une nuit d’hiver sous la neige.