Le Réveil
(SERELT)
de Genden Sangijav
Mongolie
Regard sur le cinéma de Mongolie
Croyances et superstitions
Réalisateur : Genden Sangijav
Scénaristes : Vangan Lamzav, Chimid Choijil
Photo : Jigjid Dejid
Montage : Tsendsuren P.
Son : Naidan Lkhamjav, Gavaa Zan
Musique : Gonchigsumlaa Samba
Interprètes : Banzragch Luvsanjamts, Purev Bayajikh, Dorjpalam Simukov, Tseveenjav Tudev, Tsendeekhuu Zundui, Tsegmid Tsagaan, Yanjinjav Togtokh, Gur Jamsran
Production :
Mongol Kino
Distributeur :
Mongol Kino
Année : 1957
Diffusion : 2018, 2000
HD, N & B, 85 mn, v.o. mongol s.t.f.
Avec le soutien de Mongol Kino et de l’Ambassade de France en Mongolie
Purevjav se remémore son passé lorsque, assistant d’un lama, il a vu débarquer dans son petit village une jeune russe venue pratiquer la médecine européenne. Faisant fi des commérages locaux, elle patiente jour après jour dans son petit cabinet pour que des malades mal soignés par les guérisseurs traditionnels fassent enfin confiance à la médecine moderne. Purevjav n’est guère convaincu, jusqu’au jour où sa soeur aînée tombe gravement malade.
Le Réveil est considéré comme étant l’un des dix plus beaux films de l’histoire du cinéma mongol. Le scénario est le résultat d’une écriture à quatre mains des deux plus grands auteurs de la littérature moderne, L. Vangan et Ch. Chimed (à l’origine de plusieurs classiques du cinéma mongol).
Mais le film doit surtout à l’interprétation exceptionnelle de sa vedette, Tudev Tseveenjav, dans le rôle de Bumaa, l’infirmière du docteur à la chevelure dorée. Une artiste jamais récompensée de son vivant, pour avoir refusé d’adhérer au Parti Communiste, mais officiellement promue depuis meilleure actrice du XXe siècle.