A la verticale de l'été

(Mua he chieu thang dung)

de Tran Anh Hung

Vietnam, France

Le cinéma vietnamien aujourd'hui

Francophonie d’Asie : Tran Anh Hung

Réalisateur : Tran Anh Hung

Scénariste : Tran Anh Hung

Photo : Mark Lee

Montage : Mario Battistel

Décors : Benoît Barough

Son : F. Waledisch

Musique : Trinh Cong Son

Interprètes : Tran Nu Yên-khê, Nguyen Nhu Quynh, Le Khan, Ngo Vu Quang Hai, Chu Hung, Tran Manh Cuong, Le Tuan Anh

Production : Lazennec Productions

Distributeur :
Le Pacte
5 rue Darcet
75017 Paris
Tél : 01.44.69.59.59
Fax : 01.44.69.59.41
Mail : [email protected]
www.le-pacte.com

Année : 2000

Diffusion : 2012, 2002

35 mm, Couleur, 102 mn, 
v.o. vietnamien s.t.f.

Un Certain Regard - Cannes 2000

Hanoi de nos jours.
Lien, 23 ans, travaille comme serveuse dans le café dont sa sœur Suong est propriétaire. Elle vit avec son grand frère Haï qui est acteur. Pour la célébration de l'anniversaire de la mort de leur mère, Lien, Haï et Khanh, la sœur cadette, se retrouvent chez Suong, la sœur aînée. Elles y préparent un repas en souvenir de leur mère puis le partagent.
Une grande complicité entre les trois sœurs se dégage tout au long de cette journée. Pourtant chacune a son secret. Quôc, le mari de Suong, photographe pour la société botanique de Hanoi, parcourt pour son métier le pays. Ses absences répétées déstabilisent le couple. Khien, le mari de Khanh, écrivain, travaille à la maison. Un voyage à Saigon l’éloigne deux jours de Hanoi et de Khanh. Lien aimerait trouver un mari qui aurait toutes les qualités de son frère Haï avec qui elle entretient une relation très ludique et empreinte d’ambiguïté.
Une histoire : trois femmes, trois sœurs. L’« harmonie ou l'art de l'entretenir » pourrait être le titre de cette histoire.
« Dès mon premier contact avec Hanoi, j'ai été séduit par la douceur de la capitale, sa pudeur, sa sensualité et son intimité très particulières. Hanoi est le seul lieu que je connaisse qui me donne la sensation que les relations entre les hommes et les femmes peuvent profiter d'une réelle nonchalance... J'ai construit A la verticale de l'été comme s'il devait ressembler à une caresse ». Tran Anh Hung